Μολιέρος: ο ρόλος της γυναίκας στα θεατρικά έργα "Les femmes savantes" και "L"école des femmes"/ Le rôle des femmes dans l'oeuvre de Molière (3) : "Les femmes savantes" et "L'école des femmes"
1.
Philaminte est la mère de la
famille. C’est la dirigeante de la petite « académie des Femmes Savantes ».
C’est une grande passionnante des lettres et des sciences à tel point qu’elle
néglige ses devoirs ménagers et les besoins de sa famille. Elle croit aux
flatteries excessives de Trissotin et le trouve très cultivé. Donc elle
encourage le mariage de sa fille Henriette avec Trissotin toute en la
conseillant de ne pas accorder plus d’importance à la beauté qu’à l’esprit.
Armande est la fille aînée de
la famille. Au passé elle a refusé l’amour de Clitandre car elle considère que
le mariage est un asservissement. Quand celui-ci tombe amoureux de sa petite
sœur Henriette, Armande regrette sa décision et elle fait tout ce qu’elle peut
pour empêcher leur mariage.
Henriette, la fille la plus jeune
de Philaminte, est la seule qui ne participe pas « à l’académie » des femmes de
la famille. Elle est amoureuse de Clitandre et les intrigues des « Femmes
Savantes » la laissent indifférente.
Bélise est la sœur de
Chrysale, le père de la famille. C’est une vieille fille qui veut croire
qu’elle a beaucoup d’admirateurs. Plus précisément elle s’imagine que Clitandre
est follement amoureux d’elle.
Martine est la servante de la
famille. C’est une fille simple et illettrée mais contrairement aux Femmes
Savantes elle est la seule personne logique. Alors elle soutient le mariage
d’Henriette et de Clitandre.
Les femmes savantes dans
la pièce de Molière ont l’air d’être ridicules pourtant elles ne le sont pas
vraiment, leur souci de culture et de spiritualité est plutôt touchant. Sous
leurs opinions et comportements excessifs présentés dans la pièce concernant
l’éducation et l’émancipation des femmes, Molière défend une idée légitime : le
droit des femmes d'être autre chose qu'un objet de plaisir, une femme au foyer
ou la mère de la famille. Il suggère cependant que les femmes éduquées doivent se
comporter modestement.
1.
L’école des femmes
Agnès : Ce personnage féminin aspire à l'amour
plus que tout, mais refuse d'être manipulé. C’est une jeune fille dont le
caractère murit au fur et à mesure que l’intrigue de la pièce avance: au début
elle est innocente, l’incarnation de la pureté mais par la suite, elle se rend compte que l’on l’élève pour profiter de son ignorance et, alors, elle concocte un
canular pour déjouer les ruses de son mentor qui l'a élevée au monastère.
Déterminée à aimer Horace, elle refuse de tomber dans le piège d'Arnolphe.
Agnès est connue pour son intelligence et sa révolte contre une mentalité qui
voulait que les femmes et surtout les jeunes filles soient soumises à la
volonté des hommes. Il symbolise le courage dont les jeunes filles de son
époque devaient faire preuve pour lutter et atteindre leurs objectifs.
Georgette : Elle est la servante d'Arnolphe. Vu
qu’Agnès est très courageuse et n’a pas besoin de son aide pour réussir à
atteindre son objectif, Georgette bien que fidèle à son maître, est
caractérisée par la bêtise et le goût de
gain contrairement à d’autres servantes de Molière qui étant braves et
pragmatistes aident le bien à triompher.